La lumière du jour. 10 h ? 12 h ? 15 h ? J’ouvre un œil puis l’autre. Le plafond est toujours là avec sa fissure dans un coin. Je sais que sans effort, rien ne disparaîtra, mais j’ai beau plâtrer mon cerveau, la douleur s’insinue encore. Cinq jours sans un nez dehors. Des boîtes de conserve, des pizzas et des céréales finies à l’eau. Je n’ai pas le courage de constater que le monde tourne sans moi. Je n’accepte pas de n’être plus aimé(e). J’ai éteint mon téléphone. Internet est mon ami. La télé est mon amie.
